Aerienne

Origine du village

La période Gallo Romaine: Plusieurs voies furent construites. La plus importante était la voie consulaire Reims-Metz ; des villes importantes à cette époque.

Cette voie passait par Vienne- la -Ville, Pont- Verdunois (au sud de la Chalade),carrefour de la Croix de Pierre;( sur La Haute- Chevauchée , Lochère, Brabant-en -Argonne, Verdun, Etc.....

Brabant - en- Argonne  est situé à 4 kms de Clermont- en- Argonne et Dombasle, sur cette ancienne voie romaine consulaire, dans une vallée assez encaissée de la Cousance, nom de la rivière qui la traverse .

La première mention connue date de 1202, mais les origines sont plus anciennes.  Deux témoignages archéologiques attestent l'existence d' habitats durant la période gallo romaine, à proximité de la voie romaine METZ à REIMS. Sur le plan ci-dessous qui date du XVIII ème siècle , on peut voir un chemin appelé : Chemin des Romains . Ce chemin servait encore de chemin pour aller dans les champs avant le remembrement des terres en 1973.

Carte de cassini xviiie siecle 36 2

Appelation ancienne abandonnée :

En 1203: APUD BRABANT SUBTUS CLAROMONTEM  (Dans le cartulaire de la cathédrale) .Sous le régne du roi "Philippe Auguste"

En 1246: BRAIBANT-DE-SOUS-CLERMONT( coll.T.426;p73)

En 1382: BRAIBANT ((coll lorRT.263.46,c3)

En 1563: BRABANT EN LA PREVOTE  DES MONTIGNONS

En 1571 : BRABANT- SUR COUSANCE

En 1646 : BRABANT-SOUS-CLERMONT (MÂCHON)

En 1738: BRABANTIA- IN- ARGONIA

En 1801: BRABANT- EN- ARGONNE

La commune de Brabant- en- Argonne ( appelée à l'époque"Apud Brabant Subtus Claromontem") a été affranchie par le Comte de Bar Edouard 1er en 1329. Elle faisait partie du baillage de Clermont,du diocèse de Verdun et de la justice des princes de condé.

Sources:

F.Lienard .  Dictionnaire topographique de la Meuse.

N.Robinet.  Pouillé du diocèse de Verdun ; 1888.

F Mourot: Ccarte archéologique de la Gaule; 2002

 

 Origine de son nom : peut être appellation de BRAI-BANT ; BRAI ,en vieux français : boue,marécage ; BANT : en germanique : bande ;

Donc, bande de terrain boueux ;cartes-postales-1.jpg

 Sur cette photo ,on voit Mr Auguste Jacquart en discution avec l'abbé Marcel Hussenet.La femme agée devant :Sa femme Jacqueline Rouyer(Jacquart).L'autre dame Eugénie Coutier et ses enfants

EVOLUTION DE LA POPULATION :

En 1700 il y avait dans  la commune 53 ménages;  En 1750  62 ménages.

300 personnes en 1793      

348 personnes en 1841 ;

314 personnes en 1872

267 personnes en 1891

229 personnes en 1906

165 personnes en 1926

Puis chute progressive, jusqu’à 1968 avec 100 habitants

En 2010 il y avait 104 habitants

En 2019 était de 111 habitants.

En 2022, la commune compte 100 habitants

 

La voie principale qui déservait Brabant était la voie romaine METZ-REIMS.

  Photo de la rue des Brouets en 1903 avant l'alimentation de la commune en électricité.

Entree du village

Le nom de ses différentes rues : 

La rue des Brouets étant la rue principale, route de Dombasle, route de Clermont sont les rues qui l’encadrent ;

La rue de Fays car elle mène vers le bois qui porte ce nom

La route de Récicourt qui mène à ce village

La route de Brocourt anciennement appelée rue de Russie

La rue du Four

La rue de l'église

La rue du Pont- sous- Bernoux ;(du nom du pont). Appelée aussi autrefois rue de la grande fontaine, est la rue qui mène au bois Lecomte

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   Rue des Brouets

 


 

 

Histoire du village

 

Ses maisons : des fermes caractéristiques de l’exploitation agricole meusienne d’autrefois : elles ne formaient qu’un seul bloc. Famille, cheptel, récoltes et matériel étaient logés sous le même toit. Les tas de fumier, le matériel  et le bois encombraient l’usoir, en façade.Certaines de ces fermes comportaient un logement accolé pour loger les grands parents.

Les écuries étaient accolées à l'habitation ,ce qui permetait avoir un mur chaud le long du corps de logie , car la plupart des fermes étaient chauffées avec un feu à l'âtre ou avec une cuisinière "maillard". Le couple dormait dans une alcôve, dans un lit étroit près du feu à l'âtre.

La nourriture était gardée dans une pièce fraiche dans un petit garde- manger grillagé.

Photo prise avant 1911 (au premier plan: Mr Hubert Namin :charron)

Photo mairie

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Les routes de la commune furent réalisées avec des pierres issues des exploitations de carrières sur le territoire de Brabant; cette activité, qui a donné lieu à un commerce important, fut  abandonnée dés que l’on employa la pierre noire des Ardennes .

Sur le batiment à droite, on appercoit un mât. Cétait à l'époque un batiment communal qui à servi d'école à la fin du 19 ème siècle notament pendant la reconstruction de l'école à la mairie.

 Les canivaux sont en pavés. Ils ont été réalisés en 1931 en grande partie.Biscuit georges

 Photo prise avant 1911 de la rue des Brouet

Les périodes de guerre et d'occupation

 

Les années 1814 et 1815 ont été des années extrémement difficiles.L'invation de la Meuse, l'occupation par les troupes ennemies et les pillages vont laisser le pays ruiné et dévasté, d'autant qu'une épidémie de typhus à la même période n'a fait qu'emplifier la situation.

La guerre de 1870 fut très pénible pour les habitants ; Malgré les accords de paix de 1870, Brabant resta occupée par les Prussiens jusqu'en juillet 1873

En 1870, fin août début septembre,Guillaume 1er et Bismark passèrent dans Brabant avec leurs troupes pour aller arréter Napoléon 3 à Sedan

Pendant la guerre de 14\18 , la population fut évacuée à deux reprises à cause des combats trop proches ; De nombreuses maisons furent détruites par les bombardements dont  le quartier du Fays. Des cantonnements de repos y ont été installés.(Voir menu 14/18)

Située à proximité du front , Brabant a supporté de nombreux bombardements qui l’ont en partie détruite. Par les souffrances endurées et les dommages subis, elle a reçu la croix de guerre en 1920-1921.  Lors de cette  guerre Brabant perdra huit de ses enfants morts  au combat

La deuxième guerre 39/45: Brabant a eu à subir l'occupation Allemande.Une résistance à l'occupant à été organisé.(voir menu 39/45.).Certains de ses habitants ont été réquisitionnés pour le STO par les allemandssoldat.jpg

En hommage à ses victimes, un monument aux morts fut inauguré le dimanche 13 octobre 1929.

Monuments aux morts 1

Article du journal "excellior" du lundi 14 octobre 1929

 

 

monument-aux-morts.jpg                    

Le monument aux morts avant sa rénovation en 2018

 

                                             LES ENFANTS DE BRABANT-EN-ARGONNE MORTS POUR LA FRANCE

 

                     BLAISE CYRILLE

                     COLLINET JULES

                     DAGONVILLE ADRIEN

                     GUICHARD ERNEST

                     MATHIEU ADRIEN

                     MIINOFLET HENRI

                     ROSMULLER GABRIEL

                     ROUYER GABRIEL

 

Photo prise devant le monument aux morts le 11 novembre 1946 pour le trentenaire de la bataille de Verdun.

de Droite à gauche:

Roger Minoflet; Léon Vivenot; Gabriel Vivenot légèrement caché Gabriel Perrin; André Ferquel derrière lui Emeryl Blaise, George Jacquart (avec la moustache blanche),

Pierre Chopinet (moustache brune), derrnière lui Emile Namin, xxx, Paul Felz, Emilie Lepetitcolin (avec le berret), Henri Martin en partir caché, Roger Palanson (avec les lunettes),

Pierre Nemesin (avec les cheveux frisés), Georges Bertrand (sur le devant), Marcel Reichard, Gaston Rosemuller

 

Les conseils municipaux

 La fusion:  Le 1er janvier 1973 le conseil municipal délibère en faveur d'une fusion avec les communes de Brocourt et Récicourt  .

                   Cette fusion  prendra fin le 1er janvier 2004 avec la séparation des trois communes.

 

1973: photo prise le jour de la fusion des 3 communes de Récicourt/Brabant/Brocourt

Conseil municipal fusion 1973

1ère ligne en haut, de gauche à droite:

BLAISE Emeril (Brabant), MULLER Claude (Brabant), PIERQUET Roger (Brabant), CHARTON Jean-Louis (Brabant)

DOROZEWSKI Georges (Brocourt), AUBRY Georges (Récicourt), FRIEDRICH Michel (Brocourt)

2 ème ligne (de gauche à droite):

STABLO René (Brocourt), LOISEAU Louis (Brocourt), PERSON Fernand (Récicourt), FRIEDRICH André (Brocourt)

ROSEMULER Gaston (Brabant), GODARD Charles (Brocourt),  ? BERNIER, CHAMPAGNE André (Récicourt)

RAGOT Jean (Récicourt), SPRANGERS Bernadette (Brabant), FRANCOIS Pierrot (Brocourt), THIEBAUT Albert (Récicourt)

FERQUELAndré (Brabant), SAMEK Joseph (Brocourt), ???, BERTRAND Georges (Brabant), GUERRIN Christian (secrétaire de Mairie), AUBRY Hubert (Récicourt)

 

LES  MAIRES DE BRABANT DE 1807 à 1935

Jean Louis Poupart De 1807 à 1816

Louis Marchand de 1816 à 1819

Jean Baptiste Baudart de 1819 à1846

Nicolas Genin de 1846 à 1853

Nicolas Lemoine de 1853 à 1856

Antoine Granpierre de 1856 à1857

Emile Rouyer de 1857 à 1871

Jean Rosemuller de 1871 à  1878

Pierre Rouyer de 1878 à 1888

Emile Rouyer de 1888 à 1892

Jean Rosemuller de 1892 à 1896

Edouard Lemoine de 1896 à 1901

Lucien Rosemuller de 1901 à 1925

Cyrile Blaise de 1925 à 1935

 

Les maires de Brabant depuis 1935:

De 1935 à 1945 : Cyrile Blaise    (Qui a été également instituteur à Brabant)

De 1945 à 1947 : Maurice Chopinet

De 1947 à Aout 1957 : Paul Feltz ( dcd le 31/07/1957)

Du 1er /08 au 30/09/1957 André Tourette 1er Adjoint (par intérim)

De septembre 1957 a 1959: André  Tourette

De 1959 à 1965 : Lucien Ferquel

De 1965 à 1977: André Ferquel  Rattachement à Récicourt et Brocourt le 1/01/1973.  ( Maire délégué de 1973 à 1977)

De 1977 à 1989 : Claude Muller : Maire délégué

DE 1989 à 2001:  Jean Marie Namin : Maire délégué

De 2001 à 2004 Jacques Klein : Maire délégué (Défusion des 3 communes)

DE 2004 à sept 2010: Jean Claude Legoux ( Démission)

DE sept 2010 à juin 2020: Jacky Furaux

DE juin 2020 à............. Sprangers Emmanuel

 

Les secrétaires de mairie de Brabant :

Mr Albert Blaise jusqu'au 30 décembre 1945

Mr Lucien Levèvre Du 1er janvier 1946 au 31 décembre 1952

Mr Pierre Vestier du 1er janvier 1953 au.31 décembre 1972

Mr Chistian Guerin du .1 janvier.1973 au 31 décembre 2001

Mme Carole Pichelin du 1er janvier 2002 au.........

 

Les professions entre 1850 et 1896

 Les professions entre 1850 et 1896: 

La commune comptaient  plusieurs corps de métier :

  Royer Jean Louis : Carrier 

  Carré Jean Baptiste : Carrier

  Blot Adolphe : Meunier 

  Grandpierre Augustin: Garde champêtre de 1861 à 1877 et cantonnier de 1855 à 1877

  Lepetitcollin Nicolas /père et fils : Cordonnier: 

  Royer Pierre Nicolas : Matelassier

  Gueusquin Clément : Charpentier

  Coyard Alexandre : Cantonnier

   Namin Hubert : Charron

   Matthieu Hubert et Matthieu Victor: Maçon

  Jean Marie Guichard (père) et Prosper Guichard (fils) :Menuisier

  Marie Alexine Granpierre :Couturière

Les cultivateurs en 1938:

Palanson Gabriel

Bertrand André

Blaise Emeril

Chopinet Maurice

Royer Hector

Ferquel André

Perin Gabriel

Bertrand Marcel

Royer M....

Tourette André

Martin René

Minoflet Roger

2 Fermiers, non propriétaires: Reichard Alois et François Alois

 Les professions en 1938

 5 apiculteurs, : Mr Collinet, A Mr Bertrand, Mr Jacquemin, Mr Feltz, Mr Hacquart,

1 maçon : Mr Le Petit Collin G,   2 couturières  repasseuses : Mme Blinette, Mme Guichard 

1 tailleur d’habit: Mr Le Petit Collin E, 1 maréchal ferrant : Mr Saunier,

1 meunier: Mr Traxler Charles, 1 bistrot, 1 entreprise de sciage à domicile, Mr Feltz P

1 appariteur : Mr Emile Husson  qui faisait aussi le garde champêtre

1 électricien : Mr Feltz M  2 fermiers,  1 instituteur : Mr Marius Jacquemin

1 curé de Récicourt : Mr Parisot,  le maire était Mr Blaise Cyrille

1 aubergiste : Mme Namin

Le facteur passait de Clermont à 7h30 en été et à 8h30 en hiver

 

Les cultivateurs en 1956:

Bertrand Georges

Blaise Emeril

Ferquel André

Martin Coyard René

Mme Meyskens née Vandenboch Anna

Namin Saunier Emile

Perrin Oudinet Gabriel

Reichard Marcel

Tourette André

Vandenboch Oscar

Vivenot Gabriel

Les cultivateurs  en 1974

Arnoux Gilbert

Bertrand Georges

Charton Jean Louis

Klein Jacques

Namin Emile

Sprangers Jean

Sprangers Antoine

Muller Raymond

Muller Claude

Reichard Marcel

Pierquet Cécile

Les Personnes rémunérées par la commune en 1966.

Mr Pierre Vestier : Secrétaire de Mairie     1700 f

Mr Charton Pol:  Fontainier   120 f

Mr Charton Pol:  Appariteur Afficheur  75 f

Mr Pierre Vestier : Balayeur des batiments communaux.  200 f

Mr Charton Pol:  Cantonnier   1,80 f de l'heure

Mr Charton Pol:  Homme à tout faire  1,80 f de l'heure

Mr Simon Turenne:  Remonteur de cloches. Remplacé le 2/09/1969 par Mr Sprangers Antoine.   120 f

Mme Dagonville Gabrielle:  Gérante de la cabine téléphonique (annexée à un débit de boisson)  400f

Mr Boiteux André:  Receveur municipal  8 f

Mr Charton Pol:  Entretien des tombes 14/18:     24 f

 

Tambour de ville                                  Mr Emile Husson:  dans les années 1920- 1930  Tambour de ville à Brabant, "garde champêtre", il annonçait les nouvelles aux habitants

 

Il y a eu 3 commerces de bar tabac à différents lieux dans le village et à des périodes différentes.Photo 3

C' était le point central et le lieu d’échanges des nouvelles du village ; les hommes aimaient s’y retrouver en particulier après la messe dominicale ou le soir pour jouer aux cartes, notamment le week end.

Debout à gauche: Roger Minoflet, Louis Willaume, Roger Palanson, Lulu Lepetitcollin, Roger Lepetitcollin ,Raymond Lepetitcollin

Sur la table: Charles Hacquart, Constant Granjean, André Palanson, Emile Oudi, Lucien Ferquel, Denise Namin (Ferquel), Yvonne Villemin

A droite: Fernand Arnould, la patronne: Mme Namin , mére de Denise, Ogustin Namin, André Coyard , Emile Husson avec la mob

Le corps des sapeurs pompiers

Jusqu'à la fin des années 1980, la commune de Brabant disposait d'un corps de sapeurs pompiers volontaires qui possédait son propre matériel; pompes, tuyaux...

Le matériel était entreposé dans une pièce qui se trouvait sur le devant de la mairie.

Les pompiers de Brabant en 1920

Blaise Gaston, Chopinet Emile, Collinet Charles, Guichard Prosper, Lepeticollin Emile, Lepetitcollin Gabriel, Lepeticollin Victor, Lepetitcollin Pol, Minoflet Lucien, Palanson Gabriel, Rosemuller Lucien, Rouyer Hector, Rouyer Marius, Saunier Robert.

Les pompiers de Brabant en 1930

Le Letitcollin Emile , Ferquel André, Chopinet Maurice, Choutin Arthur, Husson Emile, Lepetitcollin André, Lepetitcollin Georges, Saunier Robert, Blaise Eméril, Hacquart Charles, Minoflet Roger, Rouyer Pierre, Rosemuller Gaston, Martin René, Perrin Gabriel, Moujon Raymond ,Bertrand André. EN 1939 le Lieutenant et chef de corps était Mr Emile Lepetitcollin.

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Facture pompe

                                                                     Facture du 13 avril 1922 pour l'achat de pompes aspirantes, tuyaux, chariots... pour les pompiers de la commune

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          Dérouleur de tuyaux Années 1920 environ

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Seaux en toile qui étaient utilisés pour éteindre de petit feu .Les pompiers se les passaient de mains en mains à la chaine.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le tacot

Le Tacot

C’était un petit train à voie étroite, construit à partir de novembre 1914.

Voies a rougecourt

(Voies visibles sur la droite de la photographie) .Ici sur le pont de Rougecourt

Il servait à approvisionner les troupes pendant la première guerre (munitions, troupes, évacuation des bléssés ) et aussi de transport de marchandises. Ce chemin de fer couvrait pratiquement l’ensemble du massif argonnais à travers les départements des Ardennes, de la Marne ; ce réseau en toile d’araignée a sans doute atteint un développement total de prés de 100km.

A Brabant, il passait le long de la rivière et il venait de Clermont et allait à Rougecourt..  (Photos ci-dessous , prises au pont): Les locomotives font le plein d'eau)

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A Rougecourt, la ligne se divisait en deux voies (voir plan ci-dessous): Une en direction de Jubécourt et l'autre en direction de Brocourt. Les voies ont été démontées après la guerre 14/18.

A Brabant, on peut encore deviner son tracé à certains endroits.

Capture d ecran 2023 12 17 081347Ci dessus: Archives de la Marne, tracé du tacot. (cliquez pour agrandir) .Ce tracé reste toutefois assez approximatif.

Les diiferents reseaux 1

 

 

 LES VIGNES: Jusqu à la première partie du 20ème siècle chaque famille possèdait un arpent de terre pour y cultiver la vigne

                      Ces terrains étaient orientés plein sud. Chaque foyer faisait son vin pour une consommation personnelle

                      Hèlas, la maladie  (phylioxéra) toucha les vignes à deux reprises .Une première fois avant la guerre 14/18 puis une deuxième fois juste après la guerre , anéantissant toute la production.

                      Les habitants durent se résoudrent à acheter leur vin à un marchand ambulant.

LE PAIN:    De nombreuses habitations possèdaient un four à pain.

                  Les femmes préparaient la pâte à pain dans un petit pétrin et confectionnaient des grosses boules de pain appelées des miches .

                  Les hommes s'occupaient du four .

                  Ils préparaient des fagots bien secs qu'ils allumaient .

                  Quand le four était bien chaud,on retirait les braises et on y enfournait le pain jusqu'à la cuisson souhaitée.

                  Le pain était cuit pour plusieurs jours et se conservait très bien dans un torchon.

                  Les foyers qui  ne possèdaient pas de four apportaient leur pain afin qu'on leur cuise

 

LES REPAS:   Les habitants en milieu rural étaient assez pauvres.  Heureusement chaque foyer élevait des volailles: (poules,canards oies,) lapins ,cochons, parfois une vache pour le lait ,le beurre et la crème) et cultivaient leurs légumes dans un jardin et dans une" chenevière" (potager à l'écart du village) .Les habitants possèdaient pour la plupart un petit verger .

                                        Exemple de repas

                       Le matin : Pain (miche) avec saucisse ou jambon.(hommes) Lait, pain et confiture (femmes)

                       Le midi: Légumes du jardin ,pommes de terre, avec un morceau de cochon, le tout cuisiné dans un chaudron sur le feu à l'âtre.

                          _La viande, dans les familles les plus pauvres pouvait, souvant être réservée pour le dimanche (Lapin, cochon volailles) .

                       A 16 h: Pour les enfants,du pain avec un morceau de sucre ou une tranche de lard.

                       Le soir: Soupe au lard avec des morceaux de pain .Omelette

                       Le dessert: Fruits frais ou en conserves faitent maison,ou riz au lait

                       La boisson: Vin issu des vignes de chacun

                       Les habitants faisaient aussi leur propre eau de vie avec les fruits des vergers (mirabelles,quètches, prunes, poires). Les hommes en buvaient en fin de repas du midi

                       Le café était chèr, aussi,certaines familles grillaient de l'orge à la place notament pendant les guerres.

                       Certaines personnes pratiquaient la chasse et la pêche quand leur emploi du temps leur permettait. Le gibier qui abondait : (lièvres, perdreaux,ect) à cette époque, apportait un petit plus.

                       La rivière :La Cousance était réputée poisonneuse sur le parcours de Brabant ,et plus particulièrement  sous le bois" Lecomte".La truite était parfois au menu.

                  

 

Le moulin

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Construit en 1770 (Une carte de 1742 faisait déjà état d'un moulin) par Henry BLOT sur la Cousance. Pour aboutir à la propriété, à l’époque, il y avait un chemin à l’est qui remontait  vers la route de Paris à Metz, fréquenté par les voitures , le bétail et  les chevaux, on l’appelle le chemin du Brouet. Ce chemin à l’origine  avait la remontée difficile mais c’était le chemin principal. Il permettait le passage des bêtes à l’abreuvoir du moulin et l'accès au lavoir. A l’opposé, le chemin du côté ouest était au départ un sentier d’un mètre cinquante de large qui reliait Parois à Brocourt ; il fut élargi bien plus tard pour permettre aux voitures à chevaux de remonter par le côté de Clermont. Actuellement, le principal chemin qui conduit au moulin ou à l’ancien lavoir, est une voie d’une largeur de 3 m, situé à l’ouest du côté de Parois ;

 Le moulin  a servi de scierie( hydraulique) pendant des décennies. L’armée l’a occupé pendant la Première Guerre mondiale; puis, il fut reconverti en moulin à grains, activité qu’il avait déjà connue au XIXè siècle. Il a aussi  servi à la production d’électricité Une convention a été signée en 1911, entre la commune représentée par son Maire Mr Edouard Lemoine et Mr Henry Albert le propriétaire du moulin pour fournir de l'électricité afin que  les gens du village  puissent s’éclairer le soir. Deux ampoules étaient autorisées par foyer; une pour l'habitation et une pour les écuries.Le moulin possédait également un groupe électrogènePhoto moulin

 

En 1894, un contentieux opposa Mr BLOT Adolphe à la commune représenté par son Maire Mr Jean Rosmuller.

 

En effet, Mr BLOT Adolphe avait construit sans autorisation des batiments sur le domaine public pour y installer une scierie mécanique  et notament dans le chemin qui menait à l'abreuvoir empêchant l'accès aux chevaux et bestiaux.

18 témoins furent appeler à déposer

En 1938, Monsieur Traxler en était le propriétaire.

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moulin-3-1.jpg      De gauche à droite: Mr Traxler,Mr André Ferquel, Mme Huquette Traxler,Mme Paulette Minoflet, Mme Marguerite Moulet ,Mme Denise Ferquel. Les enfants: A droite :Gisèle Ferquel; A gauche :Pierette Traxler                                

 En 1982, Le moulin appartenait à Mr Calaffa lorsqu'un incendie en pleine nuit  le réduit en cendre . Il fut restauré par Mr Legoux Jean Claude ,marchand de poisson à Verdun,  le nouveau propriétaire, dans les années suivantes.

A partir de 1985, ce dernier créa une pisciculture pour l'élevage des truites . Aujourd'hui, les bassins envasés ne sont plus en service.

L'église

 

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Son Eglise du 18ème siècle, a été construite en 1750 en remplacement d’une ancienne chapelle du 14èmesiècle. Perchée sur la hauteur, elle domine le village et est entourée du cimetière. Son clocher et la nef ont été remaniés en 1845.

Des premiers travaux avaient déjà eu  lieu le premier nivose de l'an douze (23 décembre 1803).(Clocher dégradé).

D'autres travaux ont eu lieu également en 1900. Dont la porte et un mur qui a du être repris à deux reprises pour malfaçon.

Le tabernacle très remarquable et monumental est du 17ème siècle.

Le clocher abrite deux cloches et une horloge.

Horloge

Ancienne horloge de l'église

Lors de la première guerre mondiale, l’église subit des dégats assez mineurs (vitraux cassés, quelques tuiles à remanier....), comparés aux autres églises du secteurs (Dombasle, Récicourt, Vraincourt, Parois  Etc ...,) qui elles ont été sérieusement endommagées. Elle a été restaurée dans les années 1920.Cette église fut un centre religieux important.Campé à la sacristit ,l'abbé Marcel Hussenet recevait tout le long du jour les visites des poilus ;"Les réunions du soir étaient brillantes"; Disait -il dans son bulletin paroissial .Un soldat théologien de passage à Brabant disait" On y donne des messes magnifiques". L'église lors de ces messes était remplie par les soldats.

Au fond de l’église, à gauche, se trouve la chapelle du curé d’Ars,du 17ème siècle, édifiée en reconnaissance de faveurs obtenues mais aussi pour honorer ses reliques (morceau de soutane et palle liturgique). Cette chapelle a longtemps servi pour les messes de semaine.

Cette chapelle terminée a eu un coût à l'époque de 2500 francs de l'époque. Financée par des dons des habitants de Brabant et d'ailleurs.

Les cloches: Elles ont  été commandées à Romagne/Montfaucon. Une,en 1806 et l'autre  en 1823 au Sieur Famier. L'une d'elle s'est  fendue et a cassé. Elle a été refondue et replacée en 1849.

La sacristie date de 1878.

L'église possède aussi une statue de ST Rémi, évêque, patron de cette église et fêté le premier dimanche d’octobre

Le maître-autel représente le baptème de Clovis. Il est en bois, doré, daté du 17 ème siècle.

Au sol, se trouvent cinq pierres dont l'une est datée de 1337. Elle recouvre la sépulture de Sébastien et Pierre des MENU, fondateurs de la chapelle antérieure à cette église.

Les autres sont des sépultures de prêtres.

 Autrefois, il existait deux souterrains qui reliaient l’église au presbytère et l’église au cimetière.

Au début des années 1980, des bénévoles ont répondu à l'appel de Mr Claude Muller, Maire délégué pour restaurer la partie de la toiture nord et du coeur. Les travaux ont durés plusieurs jours.

Au milieu des années 90, le conseil municipal  avec son Maire délégué Mr Jean Marie Namin décide de changer plusieurs vitraux de la façade sud et d'habiller le mur intérieur de la face nord.

En 2013 et 2014, Le Maire Mr Jacky Furaux, avec l'accord de son conseil municipal décide de refaire la toiture côté sud, les enduits des façades du presbytère, des murs nord et de changer  la porte d'entrée par Patrice Chauffer, menuisier au village.

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20211212 084953                                        Eglise décorée pour les fêtes de Pâques

 

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Un grand jour pour les enfants: le remplacement du coq. Fin des années 50

 

Les différents prêtres à Brabant depuis le début du 16 ème siècle:

Nicolas COURTOIS mort en 1520.

Pierre DAGUERRE en 1520 a résigné en 1521.

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Pierre LAURENT : décèdé en 1536

Jean FORGET: décèdé en 1556

Nicolas MESNU: A résigné en 1568. Ensuite curé de Clermont

Claude COLLIN: Mort en 1589;

Antoine NICOLAS;

Sébastien BERTRAND, enterré devant l'hotel du rosaire;

François PASQUET, vers 1657 ; Mort en 1684;

Melchior GRANDIDIER en 1684. Mort le 18 janvier 1692.

Paul  MARCHAL en 1692 ; mort en 1694

Antoine FOSSY En 1694: a résigné en 1726

Jean DESJARDINS: En 1726  a résigné en 1736.

Jean RONVAUX en 1736. Mort le 5 mai 1758.

Pierre FALLET EN 1758 ; A résigné en 1787.

Jean DIDIER .DE 1787 à 1793.

Jean Noel PIERSON Le  1er germinal de l'an XI (22 mars 1802) Puis Neuvilly en 1825

Jean Nicolas PHILLIPOT en 1825 puis Sassey en 1831.

Hubert DUBAS en 1831 puis Récicourt en 1836.

Jacques MOUTON en 1836 puis Milly en 1838.

Jean Baptiste GUILLEMIN de  1838 à 1842.

Claude Joseph COUDRY en 1842 puis Contrisson en 1853.

Nicolas Victor LOUIS en 1853 puis Fresnes- au- Mont en 1860.

Jean Baptiste HENRY en 1860 puis Azannes en 1867.

Justin LEBRUN : Quelques mois en 1867 .

François Edouard ROBERT en 1867 puis Forges en 1877.

Léon BAGAGE en 1877 sorti du diocièse en 1881.

Alzire Victor YARDIN en 1881 puis Ornes en 1894.

Gabriel Eugène ROGER en 1894 puis Dieue sur Meuse en 1911.

Marcel HUSSENET en 1911 puis Sivry sur Meuse en 1927

Mr PARISOT de 1927 à 1943. Aussi Curé de Récicourt

Lucien LEROY en 1943à 1980.  Décèdé le 27 février 1980 à Nancy Brabois

René DIDIER en 1982 à 1985 Décédé 1er aout 1986 Aussi curé de Neuvilly,Parois et,Aubréville. Inhumé à Champneuville.

Jean MANGIN en1985 à 1989

Robert HESSE en 1989 à .........

 

Photo de 1ère communion en 1923

2ème en partant de la gauche devant: Aline Chopinet

De droite à gauche en bas:

Les garçons: Roger Minoflet, Roget Palanson, Louis Villaume

                                                                                                 

Les reposoirs d'antan: Le 15 août pour les catholiques, c'est l' Assomption et la montée au ciel de la vièrge Marie.

On élevait autrefois des reposoirs en l' honneur de la vierge Marie. Des processions étaient organisées. On portait dans les rues du village une statue de la vierge et de nombreuses bannières à son image;

Ces reposoirs étaient de petits hôtels provisoires en plein air en différents endroits du village confectionnés avec des branchages, des tapis, des crucifix des bougeoirs, des fleurs ect...

Lors des processions, les enfants lançaient des pétales de fleurs devant le passage du st sacrement; L'ostie consacrée était placée dans un ostensoir et présentée à l'assemblée par le prêtre qui se trouvait sous le dais brodé.

Il était de tradition de confectionner des reposoirs appuyés à des portes de granges.

Les reposoirs étaient préparés par quelques personnes pieuses et les enfants du village.

Une table ornée d'une nappe blanche et de fleurs devait recevoir les bougeoirs, les objets de cultes et poser l'ostensoir

Le curé sortait de l'église en tête des fidèles, précèdé de bannières et de la croix. Quatre hommes portaient le "dais" sous lequel se trouvait le curé et le saint sacrement.

Dais: ouvrage à quatre pieds recouvert d'une tenture porté par quatre hommes sous lequel se trouvait le prêtre lors de la procession.

 

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Reposoirs d antan 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ci contre; de droite à gauche: Gaston Rosemuller,Germaine Saunier, Andrée Saunier Denise Ferquel Thérèse Saunier.    Les enfants ?

Les calvaires

P1060433 10Les calvaires sont des monuments Chrétiens composé d'une croix.(Ici, route de Récicourt)

 

L'école

                                                                               L'ECOLE

Des soeurs sont arrivées en 1853 à la demande du curé pour l'école des filles Elles sont parties 31 ans plus tard en 1884. Il y avait effectivement des soeurs à Brabant au 6 rue des brouets  qui était aussi un relais de poste. Les cours étaient dispensés dans un batiment communal à l'angle de la "rue du Four" et de la "rue des Brouets."

Soeur Constance George  1862 1866

Soeur St Bernard 1866

Soeur St Hilaire 1866

Soeur St Jean

Construite en 1893, l'école se situait dans le batiment de la Mairie. A l’origine, il y avait une entrée pour les filles, et une pour les garçons. Il y avait à ce moment là 80 élèves. Une soeur avait été recrutée en 1894 pour faire l'école aux filles ; sur le devant du bâtiment, un local servait de remise pour le matériel des pompiers

Au début des années 1900,  le côté  garçon  servait d’entrée à l’école, et le côté filles d’entrée au logement de l’instituteur. Les garçons et les filles étaient alors dans la même classe.

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Logement de l'instituteur en 1914-1918

 

Enfants qui jouent dans la cour derrière l'école en 1915-1916

De gauche à droite:

Jeanne Palanson, xxx; Yvonne Minoflet (Blaise); Aline Chopinet (Furaux);Denise Ferquel; xxx;......

Premier enfant à droite :Roger Palanson

L'institutrice :Mme Namin

 

 

Photo de classe année 1920 environ

numerisation0002-2.jpg     Avec entre autre:

   Instituteur: M.Marius Jacquemin En haut à gauche 1er enfant: ...... 2è enfant ;Roger Palanson le 3ème Roger Minoflet 4 ème........5 ème :Louis Willaume

    1er enfant du deuxième rang en partant de la gauche: Pierre Rouyer, 2 ème Jeanne Palanson, 3 ème Yvonne Minoflet, la 4è Aline Chopinet,la 5 ème Lucie Rouyer la 6è Denise épouse Ferquel

  5 ème enfant en bas en partant de la gauche Madeleine Blinette
 

 

 

                      Classe de Brabant en 1937

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 De gauche a droite en commençant du haut :Nicole Jacquemin,Marcelle Collinet,Thérèse Saunier (Chauffer),Yvonne Caquart,Madeleine Willaume,Marcel Reichart,Denis Martin.

2eme rang: Denise Bertrand,Michelle Parsart,Geneviève Chopinet,Colette Martin,Gisèle Ferquel (Reichart),Lepetitcollin Gilberte,Huguette Tourette,Pierrette Straxler.

eme rang en bas :  Henry Martin, Yvon Arnoux, Gilbert Arnoux, Felz Serge, Blaise Marie Thérèse (Poinsignon)Madie Jacquemin.

 

 

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     Année 1950-1951     Avec de gauche à droite en partant du haut:

                 Denise Perrin, Christiane Martin, Jeannine Blaise, Yvette Hurion, Liliane Clarisse, Roland Rosemuller Instituteur Pierre Vestier

                  Jacqueline Sauce, Marie-Claude Sauce,   Yolande Noêl,   Anne Marie Noêl,   ? Konski,  Nicole Blaise

 

ECOLE PRIMAIRE de BRABANT-en-ARGONNE

Année scolaire-1955/1956

Instituteur : Monsieur Pierre VESTIER

1er rang de gauche à droite

Claude NOËL, Claude REICHART, Serge ( ?) BAUDIN, Michel PRAME, Dominique VESTIER

2 rang de gauche à droite

Gérard BAUDW, René PALANSON, Michelle REICHART, Annie REICHART, Christian NOËL

3 ème rang de gauche à droite

Arlette PALANSON, Yolande NOËL, Jean-Claude PIERRON, Bernard NOËL, Marie-Thérèse PHILIPPE

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Année scolaire 1961-1962 avec de haut en bas et de gauche à droite:

Annie Reichart,, Francis Pierron, Dominique Vestier, Christian Noël, René Philippe, Francine Lepetit-Collin (Debaele), Gérard Noël

René Palanson, Bernard Noël, M.Thérèse Philippe, Michèle Reichart, Alain Pierron, Bernadette Bertrand (Klein), 

Christine Vestier, Joceline Chauffer, J.Marie Namin, Patrick Collignon, Sylvaine Lepetit-Collin, Nicole Namin

Instituteur: monsieur Pierre Vestier

 

 

L’école fut fermée en 1966 . Les enfants furent scolarisés sur l'école primaire de Clermont.

 Ces pièces  furent transformées pour créer une salle des fêtes et deux logements communaux.

L'eau

Les sources :

Une source d’eau ferrugineuse  dénommée la fontaine Ste foi a été repérée, il y a longtemps déjà, elle se situe sur la traverse menant à Brocourt ; cette source n’a jamais été utilisée pour la consommation courante des habitants du village mais certains la buvaient en disant qu’elle soignait certaines maladies: (carences, anémie ...)

Le culte qui entoure les sources et les fontaines dédiées à un saint remonte à la nuit des temps. (Romains, Gaulois) déjà vénéraient les sources. Des pélerinages avaient lieu jadis à cet endroit

La gazette des eaux bpt6k96817822

 

Le service  en  eau potable :

Le village, jusqu’en 1925 environ, se suffisait à lui-même, les gens possédaient chacun un puits. En 1926, une source au Fays fut captée pour alimenter chaque maison d’habitation en eau potable; Un réseau complet en fonte a été réalisé dans toutes les rues de la commune. La somme de ces travaux s'élevait à l'époque à 109 000 anciens francs.

L'abonnement pour le branchement à la concession était de 25 francs par an. Cette source alimentait aussi  le lavoir et quelques fontaines dont le trop plein d’eau repartait à la rivière; Certaines de ces fontaines dateraient de 1867-1868. La plus ancienne route de Dombasle date de 1842. Certaines étaient alimentées à l'époque via le presbytère d'où les conduites partaient. L'eau venait de la source du Fays.

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                                         Ici ,une fontaine à chevaux installée devant la mairie en 1896

Les fontaines étaient aussi utilisées  pour abreuver les bêtes qui rentraient à l’étable. L'eau était alors gratuite pour les habitants, jusqu’en 1973,  date de la fusion des communes RECICOURT BROCOURT BRABANT, où la pose de compteurs d’eau fut installée dans chaque maison afin de suivre la consommation et de la facturer.

 Le village, après de nombreuses difficultés, dû se résoudre à se  raccorder au service Germain Guerrard  à la fin des années 90.

En 2018, le conseil municipal profite des travaux d'élargissement du chemin  pour faire remettre à neuf le réseau d'eau de la rue du Fays et la partie haute de la rue de l'église bouchée par de la boue fossilisée et du calcaire. Ces travaux ont été réalisés par l'entreprise Berthold de Dieue sur Meuse. En 2022 le réseau d'eau de la Rue du Four a été remis à neuf .Des vannes de quartier ont été changées. En 2023 ,c'est le réseau du chemin de Brocourt qui a été remplacé par une conduite d'un diamètre supérieur afin d'augmenter le débit  Cette même année, le conseil municipal sur délibération décide d'adérer au syndicat "Germain G.uerrard"

 

Les lavoirs : sont au nombre de 2 :

Un à l’entrée du village en venant de Clermont ; il fut reconstruit plusieurs fois, dont une fois en 1822 : les travaux ont duré 6 mois, puis une autre fois en 1888. Un aqueduc a été également creusé et maçonné en pierre. Il servait à capter le trop plein du lavoir en eau jusque vers les années 70. Au début des années 1980, les jeunes du village en avaient fait une salle de danse. Actuellement, il sert d’entrepot pour la commune. La toiture et le plafond ont été restaurés en 2011

Le second se situe à la sortie sud du village, vers le Bois le Comte.  Seul ce lavoir est encore en état, il a été rénové en 1922 (Travaux assez important) puis 2006, 2007. Il ne sert plus à l’entretien du linge, mais reste un bâtiment d’histoire du village et une trace du passé ; il est appelé « lavoir du chemin du pont Sous Bernoux» nom du chemin.

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Ses ponts : 3 ponts enjambent la Cousance.

Un pont enjambe la Cousance à l'entrée du bois Lecomte au sud-est de Brabant .Il était appelé autrefois "Pont sous Bernould" Il a aussi donné son nom à le route.

Celui du moulin était à l'origine construit  d'une seule arche . Il a emporté par une crue en 1875 a été  remplacé définivement par un pont en fer en 1924.

 

D'après cette photo, il semble qu'il ait été remplacé provisoirement par un pont en bois.

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Le pont de la route de Clermont a été modifié. Au début, il était perpendiculaire à la rivière. Il  a été transformé en forme de S, car il était très difficile alors aux véhicules à moteur de le passer.

Un camion Américain l'endommagea sérieusement à la fin de la guerre 39-45 et fut restauré en 1948 avec l'argent de l'assurance après plusieurs recours

Voici l'histoire: Le 14 Décembre 1944 , un camion Américain allant de Brabant à Parois, abordait le pont en pierre qui se trouve sur la Cousance et qui est à l'angle droit avec la route.

Vitesse , maladresse ou les deux? Toujours est-t'il que le conducteur ne put tourner et vint frapper violement le parapet en pierre qui tomba dans le ruisseau. Le camion lui restait suspendu dans le vide au dessus de l'eau.

Quelques heures plus tard, il était tiré de cette situation critique par ses camarades et comme probablement le camion n'était pas en sortie régulière, il n'y a pas eu de rapport ni d'enquète.L'armée Américaine promettait de venir après l'armistice réparer avec leur matériel le pont .Disais qu'avec leur marériel y en avait pour une journée et demi de réparation

Ne voyant rien venir , le Maire fit une réclamation et une demande de renseignement qui fut envoyée à l'état major section des réparations à Bar le Duc le 30 mars 1946. Le devis des travaux de réparation dressé par l'entreprise Nicora de Clermont  s'élevait à 31845 francs Ce ne fut que le début d'un long  parcourt avant l'indemnisation finale le 27/04/1948, car la première proposition d'indemnisation  était accordée par décision du Général de division ,gouverneur militaire de Metz d'un montant  de 25745 francs au 30 12/01947. Il fut refusé par le conseil municipal Car d'une part, il était inférieur au devis initial est d'autre part, que depuis l'incident (3 ans) d'autre devis ont été dressés et dont le montant étaient déjà bien supérieur au montant initial.Après plusieurs recours le conseil municipal représenté par son Maire Mr Paul Feltz fini par accepter la somme de 31845 francs équivalent au  le montant du devis initial le 27/04/1948( soit 3ans et demi après l'incident.)

Depuis, le pont fut de nombreuses fois endommagé par des voitures et réparé avec l'argent des assurances.

 

 

Les bois

La commune possède 156 ha de bois environ gérés maintenant par l’ONF. Ils permettent aux habitants du village de pouvoir faire du bois de chauffage à prix modéré.

Cabane de chasse

carte postale d'une cabane de chasse dans les bois de Brabant

 

Il y a trois bois : un au sud nommé le Bois le Comte, le bois du Fays et le dernier : le bois des Fouchéres à limite avec Brocourt.

Ceux  du Bois le Comte et du Fays ont servi de refuge aux soldats de 1914 à 1918.

Malgré l'occupation Allemande lors de la 2 ème guerre mondiale, des affouages y étaient néanmoins distribués par la commune.

A la fin des années 70 début 80, une plantation de hêtres a été réalisée dans la coupe 6 en monoculture.

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Carte figurative des bois communaux de Brabant datant de 1742

Cartetotale

 

Parties du document agrandies:

Le village

Carte4

 

L'encadré explicatif

Carte 16

 

Carte14

Vue aérienne de Brabant 1950-1965

Vue aerrienne 1950 1965 1